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Cabaret Paradoxal

Spectacle musical protéiforme imaginé par Marie Cayrol pour le Cercle Carpe Noctem

Concept

Le Cabaret Paradoxal est un spectacle musical constitué de chants, solistes ou polyphoniques composant des tableaux

musicaux qui sont articulés autour de 2 parties à l’esthétique distincte et opposée et reliés par des parcours de personnages

sous forme de textes courts, d'’interactions musicales, de voix off.

Répertoire

Le répertoire chanté est choisi dans des registres divers mais répondant aux critères de l’'esthétique volontairement rétro

du spectacle : comédies musicales américaines, musique de film, opérettes, chanson réaliste française, music-hall,

répertoire d’entre-deux guerres, cabaret. Le choix de la langue chantée sera généralement le français ou l’'anglais d’origine.

Certaines partitions anglophones pourront se voir être l’objet d’une traduction/adaptation pour être mieux reçues par

l’auditoire francophone et participer plus facilement au scénario.

Scenario

Le scénario global met en scène un groupe de femmes dans leur vie quotidienne, présentées sous les 2 facettes de leur réalité paradoxale :

- leur vie idéalisée, telle qu'’elles la présentent au monde, ou telle que la société les souhaiteraient (mères de famille, femmes au foyer parfaites, épouses, fiancées, rêvant de bonheurs simples et sucrés, dociles et soumises)

- puis telle qu’'est leur existence ou telle qu'’elle pourrait être dans une sorte de dérapage qui montre l'’envers du décor, univers fantasmé où elles sont à l'’opposé de l’image qu'’elles renvoyaient

( alcooliques, prostituées, adultères, castratrices … ou simplement libres de leurs choix de vie )

tout en restant dans une cruauté amusante, attendrissante, jamais vulgaire.

Elles sont accompagnées dans leur parcours par un personnage masculin ( danseur, figurant ou chanteur suivant les besoins ) qui incarne l'’archétype de tous les hommes dans leur vie : le fiancé benêt, le patron libidineux, le mari pantouflard, le soldat absent, l'’amant fougueux, le partenaire de débauche, le salaud qui brise leur coeur etc … jusqu'’à la scène finale, « Cell Block Tango » de la comédie musicale « Chicago » où toutes ces femmes sont en prison , chacune expliquant comment elle en est venue à assassiner son mari ; tous ces maris successivement incarnés dans cette chorégraphie par notre personnage masculin.

Esthétique

La première partie est solaire, lumineuse, euphorique et sucrée presque à l’'excès.

Tant de candeur des personnages et de bons sentiments très policés doivent presque écoeurer l’'auditoire. Les passages plus moroses doivent rester très naïfs ( par exemple : « Les Parapluies de Cherbourg » ) .

Les tableaux seront constitués par chronologie ou esthétique :

- le boudoir d'’une femme du monde (illustré par des extraits d’opérettes)

- l'’intérieur parfait d’une américaine des années 40 ou 50 (« Tea for Two », les « Andrews Sister » ) ,

- un parc dans le Paris de l'’après guerre (musiques de film, chansons réalistes)

Des lumières d’'ambiances évoqueront la journée, des costumes élégants et distingués, tailleurs rétro ou robes élégantes pour les femmes, dans des tons lumineux, de préférence blanc, avec une touche de couleur qui identifiera le personnage et sera repris dans la seconde partie du spectacle.

Les références de cette première partie sont « Glamour et Raffinement » à travers des icônes comme Marylin Monroe ou encore Audrey Hepburn .

La deuxième partie est beaucoup plus sombre quoique très festive, plus cruelle mais aussi plus drôle, bien que certains morceaux qui relatent sans fard la condition de certains des personnages ( « Sans toi » , « Nana’s Lied « par exemple ) soient poignants et d'’une portée bien plus tragique que les errances de la première partie.

Les tableaux, toujours par esthétiques pourront évoquer :

- le burlesque parisien dans son coté sexy et maladroit

- le Chicago de la prohibition ( et ses films noirs ) pour ses excès ( « All That Jazz », « Jazz Hot » )

- la scène berlinoise pour son avant-gardisme provocant.

Les hommes ne sont plus portés aux nues, les discours deviennent plus féministes, les personnages féminins pensent plus à s’amuser sans se soucier du regard de la société.

Les lumières seront moins présentes en façade, mais des ambiances franches dans le rouge ou le bleu ( en contre jour ) et l’usage d’une poursuite pour la plupart des chants soliste appuieront cette ambiance intime de Cabaret où les chanteuses peuvent parcourir le public de table en table pour raconter leurs déboires tandis que les choeurs et danseurs restent des silhouettes dessinées dans l’ombre du plateau.

Toujours dans ce contraste avec la première partie, les costumes seront beaucoup plus sensuels pour évoquer la nuit, avec pour certaines de la lingerie apparente.

Une base noire : robe très courte, nuisette ou culotte et guêpière agrémentés de porte-jarretelles, résilles et bas couture, rehaussé de la même couleur que pour la première partie, sous forme de longs gants ou de rubans sur le costume noir.

Les chanteuses incarneront des personnages «Sensuels et Féroces » à travers des références comme Rita Hayworth ou encore Lisa Minelli.

Le personnage masculin portera un costume Noir & Blanc rétro : Chemise, pantalon et gilet ( ou bretelles suivant les personnages ) ainsi qu’un chapeau type Borsalino, blanc ou noir selon les parties du spectacle.

Les décors seront épurés : praticables pour une scène à plusieurs niveaux évoquant les scènes en escaliers des Music Hall, chaises ou banc en N&B à déplacer selon l’envie au fil du spectacle. Un Bar pour servir le thé dans la première partie , l'’alcool dans la seconde.

Evolutions

Depuis la première présentation publique du spectacle en 2005, sous forme d’extraits, puis rapidement sous sa forme globale, la distribution a changé de nombreuses fois, et pour respecter l’'esthétique et la cohérence du concept aussi bien que pour coller aux objectifs pédagogiques de l’'association, de nombreux titres ont été ajoutés, modifiés, remplacés au cours des 8 années de production de ce spectacle.

Toutes les chanteuses n'’ayant pas le même type de voix et 'n’incarnant pas des personnages similaires, chaque parcours de femme dans ce spectacle est unique et imaginé par Marie Cayrol pour être adapté à son interprète tout en respectant l'’intégrité du spectacle.

Le Cabaret Paradoxal ayant été aussi joué plusieurs fois pour les mêmes programmateurs, son contenu a été adapté afin de ne pas présenter rigoureusement le même spectacle mais bien le même concept, qui est à ce jour celui qui plait le plus dans l’'association.

De même qu’'un groupe reprend toujours ses « tubes » à chaque concert, on peut compter quelques morceaux incontournables qui font parties de l'’identité du Cabaret Paradoxal et seront interprétés à chacune des représentations de l'oeuvre complète :

«Tea for Two» et «Les parapluies de Cherbourg» pour la première partie, «All that Jazz » , «Cabaret» ou le «Cell Block Tango», notre final, pour la 2eme partie.

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